

💡 Ce roman est né
d’un long cheminement intérieur…
L’histoire derrière le roman
Souvenirs de la Roumanie communiste
L’histoire d’un amour contrarié
Broyés par la peur, familles déchirées, amis disparus...
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Une mémoire enfouie qui devait parler
Il y a des histoires qu’on porte en soi comme une cicatrice invisible. Elles nous habitent, silencieuses, mais, un jour elles réclament d’être racontées. C’est ainsi qu’est né ce livre. Pendant longtemps, j’ai gardé pour moi les souvenirs de la Roumanie communiste, de l’étau que ce régime faisait peser sur les esprits, les corps, les rêves. J’ai connu l’ambiguïté : celle d’un jeune homme éduqué, qui aimait son pays, loyal, à qui l’on demandait de trahir ses propres valeurs pour se conformer à un système absurde. Le dilemme entre rester ou fuir, céder ou résister, mentir ou survivre, est devenu un fil rouge dans ma mémoire.
Mais au-delà de la fresque historique, c’est l’histoire d’un amour contrarié, d’une passion que rien ne devait empêcher, mais que tout est venu briser, qui m’a donné le courage d’écrire. Lizeta, même si elle n’a jamais existé sous ce nom, incarne toutes ces femmes lumineuses que l’Histoire a fauchées trop tôt, que la vie a dispersées sur d’autres continents, et que la mémoire rend éternelles.
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Entre fiction et réalité
Toma, mon personnage principal, n’est ni moi ni un simple double romancé. Il est une synthèse : de mes expériences, de celles d’amis perdus ou restés là-bas, de lectures, de silences échangés entre exilés. Certains passages s’inspirent d’événements vécus, d’autres sont pure fiction, mais tous portent une vérité émotionnelle. J’ai volontairement mêlé le personnel et le collectif. J’ai voulu que l’histoire de Toma, bien qu’intime, évoque des milliers de destins semblables — jeunes hommes broyés par la peur, femmes rêvant d’une autre vie, familles déchirées, amis disparus dans les mailles de l’histoire.
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Pourquoi ce roman maintenant ?
Peut-être parce qu’il m’a fallu du temps pour regarder le passé sans colère ni honte, mais avec une tendre bienveillance. Il a fallu que la douleur s’apaise pour se métamorphoser en écriture, que les souvenirs se transforment en récit. Ce roman est un hommage — à ceux qui sont partis, à ceux qui sont restés, à ceux qu’on a aimés, et qui perdurent dans la mémoire des mots.
C’est aussi une réponse à l’oubli. Car ce que l’on n’écrit pas s’efface.
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